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Madère en 8 lieux iconiques


Aurore Boréal Norvège


MES SPOTS PHOTO INCONTOURNABLES CAPTURER AVEC TAMRON


Ce voyage a été réalisé dans le cadre de mon travail avec Photographes du Monde, et comme à chaque aventure, mes optiques Tamron m’ont accompagnée pour capturer la diversité incroyable de cette île aux mille visages. Entre paysages montagneux, forêts mystiques et scènes animalières improvisées, chaque focale a trouvé sa place dans mon sac photo.


Suivez-moi à travers ces 8 lieux coups de cœur, avec à chaque fois l’objectif utilisé et pourquoi il s’impose dans ce type de situation.


Lofoten Norvège

1. Pico do Aieiro


Non, ce n’est pas du grain sur cette photo… ce premier spot du voyage s’est fait sous la neige à 1818 m d’altitude ! Un imprévu total, qui n’a effrayé personne, ni moi, ni les objectifs. Dans ces conditions, c’est là qu’on apprécie vraiment de pouvoir compter sur la tropicalisation des optiques. Un critère essentiel dans un climat aussi instable et imprévisible que celui de Madère, où l’on peut passer du grand ciel bleu à une tempête de neige en quelques minutes.


Bonne habitude : même en sortie paysage, avoir un téléobjectif sous la main peut faire toute la différence. Ce jour-là, c’est grâce au 150-500mm F/5-6.7 que j’ai pu saisir une Perdrix rouge dans son élément. Certes, ce type d’optique est plus volumineux, mais pour celles et ceux qui aiment photographier la faune, mieux vaut l’avoir avec soi plutôt que de regretter une scène unique.




2. Forêt de Fanal


Certainement l’endroit le plus mystique que j’ai photographié dans ma vie. Des arbres torturés, aux formes presque irréelles, enveloppés d’une brume épaisse qui transforme le paysage en scène de film fantastique. Une ambiance de fin du monde où l’on aime se perdre, appareil à la main.


Dans ce décor, un ultra grand-angle est indispensable. Le 17-28mm F/2.8 a été mon allié pour capturer ces arbres dans leur intégralité, des racines jusqu’aux branches qui s’étendent dans tous les sens. Sa focale courte permet de jouer avec les perspectives et d’accentuer les déformations naturelles, ce qui donne aux images un rendu encore plus saisissant.


Mon astuce pour ce type de photo : choisir une belle branche bien dessinée et venir littéralement coller l’objectif dessus pour créer un point de fuite naturel dans l’image. Ce genre de cadrage guide le regard au cœur de la scène et permet de structurer la composition dans ce chaos végétal.


C’est un terrain de jeu incroyable pour les amateurs de compositions graphiques et d’ambiances étranges.


Tamron Macro 90mm


3. Porto Moniz


Changement d’ambiance sur la côte nord de Madère, avec ses vagues puissantes qui viennent se fracasser contre les roches volcaniques. Pour ce spot, j’ai choisi une focale un peu plus polyvalente : le 35-150mm F/2-2.8. Véritable ouverture infinie sur la créativité, cet objectif m’a permis de varier les cadrages en isolant mes sujets, qu’ils soient proches ou beaucoup plus éloignés.


  • Ici, nous avons travaillé la pose longue pour lisser les vagues et apporter une touche de douceur à ce décor de chaos. Grâce à sa polyvalence, j’ai pu jongler entre plans larges et détails de vagues qui se glissent entre les roches.

  • Pour réaliser ces photos, un trépied était indispensable, ainsi qu’un filtre ND64, qui permet de prolonger le temps d’exposition en pleine journée et d’obtenir cet effet sur l’eau. C’est le petit secret qui transforme un paysage agité en scène presque irréelle.


Vesteralen Norvège


4. Ribeira da Janela


Un décor puissant, parfait pour jouer encore une fois avec la pose longue. Cette fois, avec le 17-28mm pour capturer l’ensemble de la scène sans rien sacrifier : des galets en premier plan, recouverts par les vagues, jusqu’aux trois pics volcaniques qui se dressent à l’horizon.


Un conseil ici : rester très attentif au mouvement de l’eau. Le lieu est magnifique mais les vagues peuvent être soudaines et violentes. On protège son matériel et, surtout, on reste en sécurité avant tout. Ce type de spot, c’est le terrain de jeu rêvé pour exploiter la pose longue, mais l’ultra grand angle nous oblige à nous positionner au plus proche de son premier plan.


Vesteralen Norvège


5. La Pointe de São Lourenço


Madère a aussi son côté désertique, là où la terre prend des tons rouges et ocres. Pour capturer la pointe la plus impressionnante de l’île, il faut s’aventurer sur une petite randonnée d’une trentaine de minutes. Rien de bien compliqué, surtout avec le poids plume du 17-28mm qui a fait le job à merveille sur ce terrain.


J’avoue qu’un ultra grand-angle encore plus large m’aurait bien tenté ici, histoire de gagner un peu plus d’espace et alléger la composition… (message subliminal pour Tamron). À défaut, il y a toujours l’option de réaliser plusieurs images et les assembler en panorama. Une bonne astuce pour élargir son cadrage sans changer de focale.


Aurore Boréal Norvège


6. Jardin Tropical Monte Palace



De loin le plus beau jardin de l’île, avec une impressionnante collection d’espèces végétales exotiques. Ici, j’ai voulu alterner entre portraits et détails animaliers, en photographiant les paons, flamants roses et rouge-gorges, évidemment sans jamais les déranger.


Pour cela, le 150-500mm a été mon allié indispensable. Il m’a permis de garder une distance respectueuse tout en capturant des détails précis. Et grâce au stabilisateur intégré, j’ai pu shooter à main levée, ce qui est pour moi indispensable en photo animalière pour saisir le bon instant.


7. Levada do Caldeirão Verde


Les levadas, ces sentiers qui longent les canaux d’irrigation, font partie de l’identité de Madère.


Ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus photogénique au premier regard, mais en les suivant, on traverse des forêts luxuriantes et on tombe souvent sur des surprises naturelles comme des cascades.

Ici, la pose longue s’impose pour sublimer le mouvement de l’eau. Mon astuce : ne pas hésiter à mouiller les chaussures et entrer dans l’eau pour obtenir le cadrage parfait.


Lofoten Norvège


8. Pico Ruivo


C’est le sommet de l’île, culminant à 1861 mètres d’altitude. Ce jour-là, on n’était pas au-dessus des nuages… on était carrément dedans. Une ambiance brumeuse, quelques percées de lumière et cette sensation unique d’être dans un autre monde.


Côté matériel, j’ai alterné entre :

  • le 17-28mm pour capter les panoramas dès que les nuages se déchiraient,

  • le 35-150mm pour saisir des détails, des ambiances et des scènes de randonnée,

  • le 150-500mm pour immortaliser les pinsons des arbres qui accompagnaient notre montée

  • et enfin mon 90mm Macro F/2.8 pour quelques fleurs et insectes sur le chemin, même à cette altitude.


Quatre objectifs qui m’ont permis de varier les plaisirs et les cadrages, et de me fabriquer des souvenirs aussi riches que la diversité des sujets qu’offre la Perle de l’Atlantique.


Lofoten Norvège




 
 
 

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